GESTION DES PLANTES NUISIBLES ET ENVAHISSANTES
RÉALISATIONS
Région du Bas-Saint-Laurent
En collaboration avec la Direction de la santé publique CISSS du Bas-Saint-Laurent
et du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent
Cartographie de la présence de l'herbe à poux
Réseau routier supérieur, 2018
L’herbe à poux est espèce annuelle indigène dont le pollen est responsable de rhinites saisonnières chez près d’une personne sur huit au Québec. Particulièrement résistance aux traitements visant à la contrôler, la plante constitue une nuisance à la fois pour ses capacités invasives que par l’enjeu quelle soulève en matière de santé environnementale. Elle est fortement implantée le long du réseau routier, ce dernier ayant contribué à sa dissémination sur de longues distances.
Signalée au Bas-Saint-Laurent depuis les années 1970, l’herbe à poux est aujourd’hui une préoccupation pour la Direction de la santé publique de la région. Comme il n’existait pas de données nous permettant de connaître la distribution réelle de l’espèce ainsi que l’intensité de sa présence le long du réseau routier provincial, le présent mandat consistait à réaliser une cartographie de la distribution et de l’abondance de l’herbe à poux le long routes numérotées desservant le territoire compris entre La Pocatière à l’ouest, le fleuve Saint-Laurent au nord, le Nouveau-Brunswick au sud et Métis-sur-Mer à l’est.
Activités réalisées dans le cadre du mandat :
Élaboration d’une méthodologie d’échantillonnage
Création d’un système d’information géographique (SIG)
Inventaire terrain (MRC de Kamouraska, Rivière-du-Loup, Des Basques, La Mitis et Témiscouata)
Création d’une base de données et d’une cartographie de la présence de l’herbe à poux le long des routes numérotées du Bas-Saint-Laurent
Lévis, Chaudière-Appalaches
En collaboration avec la Direction de l’environnement de la ville de Lévis
Le Parc régional de la Pointe De La Martinière couvre une superficie d’environ 125 ha et fait partie des grandes composantes d’intérêt métropolitain identifiées dans le Plan de gestion des milieux naturels de la ville de Lévis. Il y est désigné comme un espace que la ville souhaite conserver à l’état naturel, à perpétuité. Ce statut implique que soient prises en charge la prolifération des espèces exotiques envahissantes susceptibles de menacer l’intégrité biologique du milieu. Parmi ces dernières, notons la présence sporadique de colonies de renouée du Japon dans divers secteurs du Parc.
Le mandat consistait à caractériser l’ensemble des populations de renouée Japonaise présentes dans le Parc régional de la Pointe De La Martinière, soit 26 colonies en tout. Cet effort de caractérisation avait pour but de proposer diverses méthodes de lutte à la renouée du Japon et d’en mesurer l’efficacité sur une période prolongée.
Activités réalisées dans le cadre du mandat :
Élaboration d’une méthodologie d’inventaire
Caractérisation des colonies
Cartographie de la présence de la renouée du Japon dans le parc
Revue de la littérature scientifique sur les méthodes de lutte
Préparation d’un plan d’intervention à long terme adapté à chaque colonie
Les travaux de contrôle de la renouée du Japon dans le Parc régional de la Pointe De La Martinière ont débuté à l’automne 2017 sur quelques clones pour s’étendre à l’ensemble des colonies présentes dans le secteur au cours de l’été et l’automne 2018 et 2019.
À la fin du mandat en cours, nos équipes de terrain auront pratiqué plusieurs méthodes de lutte intégrées sur les 26 colonies du parc. Chaque méthode devant se conformer à un calendrier d’intervention tenant compte de la phénologie de l’espèce. Certaines méthodes déployées à titre expérimental comme l’injection d’herbicide dans les tiges font aujourd’hui partie intégrante de notre arsenal de contrôle de la renouée du Japon.
Activités réalisées dans le cadre du mandat :
Lutte mécanique (fauche d'affaiblissement, extraction manuelle des rhizomes et excavation à l'aide de machinerie)
Lutte chimique (pulvérisation et injection d'herbicide)
Gestion sécuritaire des résidus
Lévis, Chaudière-Appalaches
En collaboration avec la Direction de l’environnement de la ville de Lévis
Région du l'Estrie
En collaboration avec les municipalités de Racine, Maricourt, Canton de Valcourt, Valcourt, la MRC du Val-Saint-François, BRP et le conseil régional de l’environnement de l’Estrie
En quelques années, le bassin versant de la Yamaska (sous-bassin de la rivière Noire) a été envahi par la berce du Caucase. Introduite en tête de réseau hydrographique dans la municipalité de Racine, probablement à la fin des années 1990, l’espèce a colonisé à ce jour 30 kilomètres linéaires de bandes riveraines dans cinq municipalités. L’envahisseur est présent le long des cours d’eau (ruisseau Benda, ruisseau Brandy, ruisseau Rivard, rivière Noire), dans les champs en culture, les friches, les pistes de VTT et ski de fond, la piste cyclable, les fossés routiers et les terrains aménagés.
Depuis 2016, nous avons caractérisé la totalité des foyers d’invasion de berce du Caucase connus dans ce vaste territoire. En 2017, nous avons préparé et mis en œuvre un plan d’intervention ambitieux qui vise à contrôler durablement la présence de la berce du Caucase dans le secteur. Depuis 2019, notre projet a bénéficié d’une aide financière du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour mener de travaux de lutte à la berce du Caucase le long du principal vecteur de dissémination entre Racine et Valcourt, soit 12 km de rives très fortement envahies le long des ruisseaux Benda, Brandy et de la rivière Noire. Ce programme, d’une durée de 4 ans, va permettre d’éliminer complètement la berce du Caucase des rives de 3 des 4 municipalités traversées par le cours d’eau.
En parallèle des opérations de contrôle en bande riveraine, nous avons très fortement diminué la présence de la berce du Caucase le long de la piste cyclable qui relie Racine à Valcourt et en bordure de la piste de VTT. En 2018, nous avons été la première entreprise à utiliser légalement la méthode par injection d’herbicide dans la tige pour lutter contre la berce du Caucase.
Activités réalisées dans le cadre du mandat :
Revue de la littérature scientifique sur les méthodes de lutte
Inventaire et caractérisation des colonies
Cartographie et analyse multicritères pour la sélection des sites prioritaires
Coordination régionale et relations médias
Lutte mécanique (extraction des plants par la racine et coupe sous les ombelles)
Gestion sécuritaire des résidus
Lutte chimique
Pour plus d'information :
tvanouvelles.ca/2017/07/10/4-municipalites-sattaquent-a-la-berce-du-caucase
latribune.ca/actualites/estrie-et-regions/la-berce-du-caucase-perd-du-terrain
laterre.ca/utiliterre/vegetal/berce-du-caucase-la-vigilance-reste-de-mise
Région touristique des Laurentides
En collaboration avec la Société des établissements de plein-air du Québec (Sépaq)
et Cambium phytotechnologies.
À la suite du dépôt d’une première étude préparatoire sur le contrôle de l’herbe à puce au parc national d’Oka , la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a confié à Quadra Environnement Inc. et Cambium Phytotechnologies un second mandat visant à réaliser des travaux de contrôle de l’herbe à puce et divers traitements expérimentaux au parc national d’Oka.
En tout, 72 parcelles expérimentales ont été implantées afin de mesurer l’efficacité des traitements suivants : l’extraction manuelle du système racinaire, le badigeonnage des plants, la pulvérisation d’herbicide et l’extraction du système racinaire à l’aide de machinerie.
Une stratégie de lutte intégrée combinant plusieurs méthodes afin de limiter les coûts et les impacts a été par la suite mise en oeuvre en fonction du milieu récepteur.
Activités réalisées dans le cadre du mandat :
Inventaire des colonies
Développement de méthodologies expérimentales et mise en oeuvre des traitements
Lutte mécanique (extraction des plants)
Gestion sécuritaire des résidus
Lutte chimique
Région du l'Estrie
En collaboration avec Ville de Sherbrooke
À l’été 2018, Quadra Environnement a reçu de la Ville de Sherbrooke un mandat de contrôle de deux colonies de renouée du Japon (Reynoutria japonica) sur les terrains municipaux. Des travaux de caractérisation et de préparation d’un plan de gestion de plusieurs colonies identifiées par la Ville ont été produits. L'équipe de Quadra Environnement a également réalisé la mise en œuvre des travaux de contrôle sur les colonies jugées problématiques.
Les premières interventions mécaniques ont eu lieu dès l’automne 2018 (extraction superficielle des rhizomes). En 2019, plusieurs autres méthodes de contrôle ont été déployées, notamment la lutte physique (bâchage) et la compétition végétale.
Activités réalisées dans le cadre du mandat :
Revue de la littérature scientifique sur les méthodes de lutte
Inventaire et caractérisation des colonies
Lutte mécanique (extraction de la biomasse souterraine)
Lutte physique (bâchage)
Compétition végétale
Gestion sécuritaire des résidus
Région du l'Estrie
En collaboration avec le Canton d'Orford
Région de Montréal
En collaboration avec la Ville de Montréal
À la suite d’un inventaire des espèces exotiques envahissantes (EEE) présentes dans les secteurs accessibles au grand public du parc Frédérick-Back en 2019, Quadra Environnement a reçu de la ville de Montréal le mandat de faire des travaux de contrôle des trois espèces suivantes :
Herbe à puce (Toxidendron radicans) ;
Roseau commun (Phragmites australis) ;
Dompte-venin de Russie (Vincetoxicum rossicum).
L'objectif visé était d’éliminer, à l’aide de méthodes à faible impact, les colonies d’espèces nuisibles identifiées par la Ville. Le mandat prévoyait des opérations distinctes d’extraction manuelle des plants en saison de croissance ainsi qu’un ensemencement des surfaces perturbées à la suite des travaux.
Activités réalisées dans le cadre du mandat :
Inventaire et caractérisation des colonies
Lutte mécanique (extraction des plants)
Gestion sécuritaire des résidus